Julien a.k.a Sōhei est Graphiste professionnel.
Suivant initialement des études universitaires en Langues Etrangères Appliquées, il intègrera en 2003 une classe préparatoire en Arts Appliqués.
Au cours de cette année, il assiste à une conférence du calligraphe HASSAN MASSOUDY dont le travail le marquera profondément.
Il commence alors à porter un intérêt particulier pour la calligraphie arabe et entre progressivement dans un vaste champs d'exploration, insoupçonné jusque là.
Cette même année, il rencontre sur les bancs de l'école son ami et futur partenaire ATMOUK. Jusqu'en en 2008, Sōhei et Atmouk, collaboreront régulièrement, en expérimentant diverses pratiques créatives mélangeant le graphisme, la peinture abstraite, le graffiti, le design…
En 2006, il obtient son diplôme en Communication Visuelle et fonde parallèlement avec son ami le collectif W.A.Y.L.A?
En 2008, Sōhei part habiter en Espagne et restera un an et demi dans la ville de Saragosse. Il y renouera ses liens avec la culture Hip-Hop, par le biais de la scène locale très active dans la ville, en matière de musique et de graffiti. Expérience dont il ressortira enrichi.
En 2009, il revient en France et s'initiera à la pratique du Kendo (l'escrime japonaise) conséquence logique de son affection particulière pour la philosophie du BUSHIDO. Il fut très influencé par des ouvrages comme HAGAKURE ou ZEN & ARTS MARTIAUX de Taisen Deshimaru.
Parallèlement, il s'implique au sein de W.A.Y.L.A? et décidera de suspendre sa pratique du Kendo pour se focaliser sur les projets du collectif.
En 2011, Le collectif W.A.Y.L.A? participe à la seconde édition des URBAN ARTS AWARDS de la fondation ARTAQ et sort lauréat dans la catégorie "IN SITU".
Cette même année, il sera publié dans l'ouvrage L'ART SE RUE des EDITIONS H'ARTPON, Ainsi que le collectif dans son ensemble.
De 2011 à 2014, il s'investira pleinement dans les projets du collectif, qui reçoit de plus en plus de propositions de projets, notamment pour la GALERIE AGNÈS B ou L'HÔTEL DE VILLE DE PARIS et plus récemment pour le WEATHER WINTER FESTIVAL.
Durant toutes ces années, Sōhei expérimentera beaucoup, en cherchant sa Voie. Essayant tant bien que mal de canaliser sa curiosité pour des choses très diverses, pour lesquelles certaines personnes dédient leur vie entière.
Il continue cependant de garder un oeil sur la calligraphie, pratiquant en autodidacte. Il lit régulièrement des recueils de HAÏKUS, et s'intéresse de très près au TAG et au style d'écriture qui s'y apparente : le HANDSTYLE GRAFFITI où il trouve une échappatoire bienvenue à la pesante discipline qu'implique la pratique de la calligraphie. Il y trouvera un formidable champs d'expérimentation calligraphique.
En 2015, Il aspire désormais à se focaliser sur sa production individuelle et en particulier sur la pratique de la calligraphie latine. Il suit l'enseignement du calligraphe GUY MOCQUET.
Du 7 mai au 25 juin 2016, il réalise sa première exposition personnelle intitulée "KI"-EMPREINTES VITALES, à Paris, au terme d'une résidence artistique d'un mois et demi à l'Espace Confuences située dans le 20 eme arrondissement.
Comme il le dit lui-même : il pratique l'Art comme il pratiquait le Kendo : à la fois une pratique spirituelle, un loisir et sport de compétition.
Sōhei, ne peint pas avec de la peinture il peint avec du "KI" : l'énergie vitale. C'est cette énergie vitale, en lien direct avec l'Univers, qu'il cherche à fixer, par un travail introspectif basé sur la répétition et le perfectionnement du Geste et par la recherche de la sérénité intérieure. Sorte de Graal ultime pour lui, le grand angoissé.
Aujourd'hui, Il continue son cheminement entre son activité professionnelle, son collectif et sa pratique individuelle. Espérant un jour reprendre la pratique des arts martiaux, pièce fondamentale de l'édifice qu'il construit un peu chaque jour. Une pierre après l'autre...